Dyssomnies : comment mieux gérer ?

Vous avez du mal à trouver le sommeil et vous vous réveillez souvent pendant la nuit ? Un adulte a besoin chaque jour de 7 à 9 heures de sommeil. Si cette durée n’est pas respectée, cela peut entraîner une altération du sommeil et conduire à une fatigue chronique ou à minima des inconforts quotidiens. 

Lorsque les troubles du sommeil affectent la qualité, la quantité et le moment opportun du sommeil, on parle alors de dyssomnie. Les types de dyssomnies les plus courants sont l’insomnie, l’apnée du sommeil et la narcolepsie. Découvrons ensemble comment mieux gérer vos dyssomnies afin d’obtenir un sommeil réparateur et profond suffisant.  

Qu’est-ce que la dyssomnie ?  

Les dyssomnies font référence à une catégorie de troubles du sommeil qui affectent la quantité et la qualité du sommeil. Ces différents troubles peuvent se manifester de plusieurs manières :

• Difficultés à s’endormir et à retrouver le sommeil ;
• Somnolence excessive durant la journée ; 
• Décalages dans le rythme veille-sommeil perturbant la régularité du sommeil ;
• Sommeil nocturne prolongé ; 
• Difficultés à respirer durant la nuit ; 
• Etc. 

Lorsque la durée ou la qualité du sommeil sont altérées, on dit que la personne souffre de dyssomnie. Contrairement aux parasomnies qui concernent des comportements anormaux, les dyssomnies reflètent principalement les perturbations du cycle de sommeil traditionnel.  

Différence entre dyssomnie et parasomnie 

Les dyssomnies et les parasomnies sont deux grandes catégories de troubles du sommeil. Elles se distinguent toutefois par leur nature et leurs différentes manifestations. 

Vous savez déjà que la dyssomnie englobe des troubles affectant la quantité, la qualité ou la synchronisation du sommeil. L’insomnie, la narcolepsie et les troubles du rythme circadien sont par exemple des formes de dyssomnies.

Les parasomnies, en revanche, se caractérisent par des comportements ou des expériences anormales qui se produisent pendant le sommeil. Elles incluent notamment :

• Le somnambulisme ;
• Les terreurs nocturnes ;
• Les arousals confusionnels ; 
• La paralysie du sommeil ;
• La sexomnie ;
• Les cauchemars chroniques. 

Sources : Manuel MSD ; Ameli.fr ; INSERM. 

Quels sont les différents types de dyssomnies ?

Observons maintenant les différentes formes que peuvent prendre les dyssomnies. En effet, comprendre leur spécificité est essentiel pour identifier le trouble qui pourrait perturber votre sommeil. 

L’insomnie 

L’insomnie fait partie des troubles de dyssomnies les plus courants. Elle se traduit par des difficultés à s’endormir ou à rester endormi pendant la nuit. Conséquence : les insomniaques sont généralement très fatigués durant la journée, et leur humeur s’en ressent également. 

L’insomnie peut être temporaire, aiguë, souvent liée à des événements stressants ou déclencheurs d’émotions fortes. Plus problématique, elle peut également être chronique, persistant plusieurs mois et nécessitant une prise en charge médicale. 

Attention, l’insomnie peut également présenter d’autres symptômes comme une fatigue journalière malgré un nombre d’heures de sommeil approprié. 

Il est important de réagir pour les personnes qui souffrent d’insomnie, sous peine de voir leur qualité de vie diminuer en raison de la fatigue, de l’irritabilité et des difficultés à se concentrer qui résultent du manque de sommeil.

L’hypersomnie 

L’hypersomnie est un autre type de dyssomnie. Elle se caractérise par des épisodes de somnolence excessive durant la journée. Et ce, même après une nuit de sommeil visiblement suffisante.

Cette dyssomnie est à prendre très au sérieux, faisant référence à la maladie neurologique du sommeil profond. Les personnes atteintes d’hypersomnie ont généralement beaucoup de mal à se lever le matin et sont souvent très fatiguées durant la journée. C’est assez problématique car elles peuvent avoir des difficultés à rester éveillées pendant des activités normales comme le travail ou la conduite.

Il existe deux formes d’hypersomnies connues :

• L’hypersomnie idiopathique (ou hypersomnie primaire) : Trouble neurologique résultant d’une hypersomnolence diurne permanente. En somme, la personne atteinte ne se sent jamais éveillée. La narcolepsie, condition faisant subir au dormeur des accès de sommeil incontrôlables, est une hypersomnie qui fait partie de cette catégorie ; 
• L’hypersomnie récurrente (ou syndrome de Kleine-Levin) : Cette forme d’hypersomnie, moins rare, fait référence à des épisodes récurrents de grande somnolence diurne qui durent de plusieurs jours à quelques semaines. Elle se calme la plupart du temps avec l’âge, et affecte le plus souvent la population masculine.  

Sources : INSERM ; CENAS. 

Les troubles du rythme circadien

Lorsqu’une personne subit un décalage entre les cycles veille-sommeil et son horloge biologique interne, on parle alors de troubles du sommeil circadien. 

Ce type de dyssomnie frappe le plus souvent les travailleurs de nuit et les individus qui ont un mode de vie irrégulier. 

Dans cette catégorie de troubles du sommeil, on retrouve notamment :

• Le syndrome de retard de phase du sommeil : la personne atteinte ne peut s’endormir que très tard dans la nuit et a des difficultés à se réveiller le matin ; 
• Le décalage horaire : se produit après un voyage à travers plusieurs fuseaux horaires différents. 

Quelles sont les principales causes des dyssomnies ?  

Facteurs psychologiques, mauvaises habitudes de vie ou conditions environnementales, les causes de dyssomnies sont multiples. Regardons les plus en détail. 

Causes psychologiques 

C’est bien connu : lorsque notre esprit est préoccupé par des soucis ou des angoisses, il devient difficile de trouver le sommeil ou de rester endormi.

À ce titre, le stress et l’anxiété sont de vrais ennemis du sommeil et représentent des causes majeures de dyssomnies, en particulier de l’insomnie. 

Les troubles de l’humeur comme la dépression sont également très néfastes pour un sommeil réparateur. Les nombreux réveils nocturnes engendrés affectent la qualité du sommeil en perturbant le cycle circadien. 

Influence des habitudes de vie

Certaines mauvaises habitudes contribuent à l’apparition de dyssomnies. La consommation excessive d’alcool ou de caféine, par exemple, nuit à l’endormissement et à la qualité du sommeil profond. 

De même, le manque d’activité physique ou l’exposition prolongée aux écrans peuvent considérablement perturber le sommeil. 

Literie de mauvaise qualité 

Bien entendu, une literie mal adaptée peut aussi remettre en cause toute la qualité de votre sommeil. Un matelas ou un oreiller inconfortable sont souvent la source de différents maux ou troubles du sommeil.

Pour éviter ces désagréments, il est essentiel de choisir une literie de bonne qualité, telles que celles proposées par Bultex, marque de literie préférée des Français*.

*Marque la plus détenue : 14 561 personnes interrogées de février 2019 à mars 2023. Institut Iligo. 

La dyssomnie est-elle dangereuse pour la santé ?

Lorsqu’elle n’est pas traitée, la dyssomnie peut avoir de sérieuses conséquences sur la santé. 

En effet, un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité peut entraîner tout un tas de problèmes bien connus : 

• Fatigue chronique ; 
• Affaiblissement du système immunitaire ; 
• Augmentation du risque de maladies cardiovasculaires ;
• Troubles métaboliques (ex : diabète) ; 
• Risque d’accidents suite à une somnolence diurne excessive. 

Principaux symptômes de la dyssomnie

Variants en fonction du type de trouble, les symptômes de la dyssomnie partagent néanmoins certains signes communs : 

• Difficultés à s’endormir et réveils fréquents : Les personnes qui souffrent de dyssomnie peuvent éprouver des difficultés à s’endormir, se réveiller fréquemment au cours de la nuit ou encore se réveiller trop tôt le matin. Ces perturbations entraînent bien souvent une grosse fatigue journalière ; 
• Somnolence excessive et fatigue persistante : La somnolence diurne est un autre symptôme très répandu, et ce malgré une durée de sommeil convenable. 

Comment savoir si vous souffrez de dyssomnie ? 

Pour un diagnostic net et précis, consulter un professionnel de santé reste la meilleure chose à faire. Une évaluation médicale complète peut inclure l’historique du sommeil, l’examen physique et divers tests psychologiques. Elle est cruciale pour identifier la cause sous-jacente de votre dyssomnie.

Votre médecin peut être amené à vous poser des questions sur vos habitudes de sommeil, vos conditions de vie ou encore la consommation de substances altérant le sommeil. 

Dans certains cas, on sollicite une polysomnographie. C’est un examen complet qui enregistre ondes cérébrales, mouvements oculaires, respiration et d’autres paramètres pendant le sommeil.

Ce test permet d’identifier des troubles spécifiques du sommeil, comme l’apnée, souvent confondue avec des dyssomnies. 

Comment traiter et gérer sa dyssomnie ? 

Vous avez toujours la possibilité d’améliorer vos conditions de sommeil et donc de mieux gérer vos dyssomnies si vous le souhaitez. 

Les bonnes habitudes et routines de sommeil 

De bonnes habitudes de sommeil sont essentielles pour prévenir et gérer les dyssomnies.

Pensez à créer un environnement de sommeil adéquat et à mettre en place une routine de coucher vertueuse. 

• Environnement de sommeil approprié : Chambre tempérée, sombre et silencieuse + bonne literie ;
• Routine d’apaisement conseillée : Horaire de sommeil régulier ;
• Gestion du stress et mode de vie sain : Techniques de relaxation, respiration profonde, méditation ou yoga pour mieux gérer son stress. Exercice régulier pendant la journée, limitation des substances qui stimulent et alimentation équilibrée ! 

Amélioration de l’environnement de sommeil 

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