Sommeil, santé & bien-être
La somnolence diurne : comment la gérer et redevenir actif
Solène
10 décembre 2024
Sommaire
- Comprendre la somnolence diurne : de quoi s’agit-il exactement ?
- Comment reconnaître les symptômes de la somnolence diurne ?
- Quelles sont les causes de la somnolence diurne ?
- Comment diagnostiquer la somnolence diurne ?
- Comment vivre au mieux pour limiter la somnolence diurne ?
- Pourquoi choisir un matelas Bultex ?
La somnolence excessive en journée est un phénomène qui touche de plus en plus de personnes dans notre société moderne. Bien plus qu’un coup de fatigue, elle se traduit par un besoin irrésistible et soudain de dormir en plein jour. Cette condition, très impactante au quotidien, peut avoir de nombreuses causes : apnées du sommeil, hypersomnie, problèmes de santé sous-jacents ou plus simplement de mauvaises habitudes et des horaires de coucher en dents de scie. Découvrez cette pathologie en détail, ses symptômes, ses causes, et apprenez à mieux vivre avec la somnolence diurne excessive.
Comprendre la somnolence diurne : de quoi s’agit-il exactement ?
Tout le monde a déjà ressenti le fameux « coup de barre » en pleine journée. La frontière avec la fatigue normale peut être ténue, c’est pourquoi il est essentiel de comprendre à partir de quand la somnolence excessive devient préoccupante.
Définition de la somnolence diurne
Généralement, lorsqu’une personne dort suffisamment, elle dispose d’assez d’énergie pour une journée chargée. La somnolence diurne se définit comme un besoin excessif de dormir pendant la journée, et ce, malgré un nombre d’heures de sommeil correct.
Il faut savoir que c’est une véritable contrainte qui interfère avec la vie quotidienne. Comparer une crise de somnolence avec une simple envie de faire la sieste est une erreur. La somnolence diurne réduit la productivité, la concentration et même la motivation. Elle peut donc avoir des conséquences importantes sur la qualité de vie, et révéler des troubles sous-jacents plus graves.
À partir de quand est-ce de la somnolence diurne excessive ?
Il est important de bien différencier la fatigue normale et la somnolence diurne. D’autant plus lors de journées bien remplies.
Comme vous le savez, la fatigue occasionnelle est courante. Elle peut être facilement dissipée grâce à une bonne nuit de sommeil ou même une courte sieste.
En revanche, la somnolence diurne se manifeste généralement par une envie constante et incontrôlablede dormir. Même après avoir bénéficié de suffisamment d’heures de sommeil la nuit précédente.
Cette sensation de somnolence devient problématique lorsqu’elle survient de manière récurrente et sous forme de crises. Si elle en vient à perturber ou affecter vos activités quotidiennes, on parle alors de somnolence diurne excessive.
Comment reconnaître les symptômes de la somnolence diurne ?
Savoir reconnaître cette pathologie est la première étape pour la gérer efficacement. Voici ses symptômes les plus typiques :
- Sensation de somnolence persistante : Malgré une nuit de sommeil suffisante, la personne ressent un besoin impérieux de dormir durant la journée. Cela peut arriver n’importe quand, même dans des situations où l’on est normalement alerte (au travail, en réunion, en conduisant, etc.) ;
- Difficultés de concentration : La somnolence diurne affecte la capacité de concentration. C’est-à-dire que les tâches simples peuvent paraître complexes, et la mémoire à court terme peut être altérée. Bien entendu, les personnes atteintes se voient moins productives au travail ou à l’école ;
- Attaques de sommeil : Des endormissements surviennent à tout moment, il s’agit de micro-sommeils. Des périodes de quelques secondes à quelques minutes où la personne s’endort involontairement, souvent sans s’en rendre compte. Ces épisodes peuvent être dangereux lors d’activités qui nécessitent une vigilance constante ;
- Baisse de l’humeur : C’est logique, la fatigue constante entraîne généralement une certaine irritabilité chez les personnes qui souffrent de somnolence diurne. Elles peuvent se sentir dépassées, frustrées, avoir du mal à gérer leurs émotions et tomber en dépression.
Quelles sont les causes de la somnolence diurne ?
Les causes de cette condition sont variées, mais il est crucial de bien les comprendre si vous soupçonnez d'en être affecté.
Mode de vie et apnées du sommeil
L’une des causes les plus courantes de la somnolence diurne est l’insuffisance du sommeil. De nombreuses raisons, notamment d’hygiène de vie, peuvent vous conduire à moins dormir : une alimentation peu équilibrée, de mauvaises routines avant le coucher, des horaires irréguliers de sommeil, etc.
Le stress, d’autant plus s’il est chronique, est également très nuisible pour le sommeil.
D’autres troubles peuvent aussi provoquer la somnolence diurne, en particulier les apnées du sommeil. La respiration qui s’arrête brièvement et fréquemment pendant le sommeil conduit en effet à une grosse fatigue journalière.
Effets secondaires de médicaments
Certains médicaments, en particulier les sédatifs et les antihistaminiques, sont reconnus pour leurs effets secondaires soporifiques. C’est logique, ils agissent en ralentissant le système nerveux central, ce qui entraîne une sensation de fatigue diurne plus ou moins conséquente.
Si vous prenez ce type de médicament et ressentez une somnolence excessive, consultez votre médecin pour ajuster la posologie !
Troubles du sommeil : narcolepsie et hypersomnie idiopathique
La narcolepsie et l’hypersomnie idiopathique sont deux troubles du sommeil caractérisés par une somnolence diurne excessive. Elles sont considérées comme de vraies maladies, et plus précisément comme des troubles neurologiques chroniques.
La narcolepsie est un trouble neurologique qui entraîne une incapacité à réguler les cycles veille-sommeil. En effet, elle est causée par un déficit de certaines cellules cérébrales productrices d’hypocrétine (autrement appelée orexine) : une substance directement impliquée dans l’éveil et la régulation du sommeil. Ce déficit peut trouver une origine auto-immune selon les cas.
Les personnes atteintes sont victimes d’endormissements soudains et non désirés pendant la journée.
L’hypersomnie idiopathique se traduit par une somnolence excessive malgré des nuits de sommeil à rallonge.
Bon, généralement, les personnes atteintes de ces troubles sont au courant. Ils nécessitent une prise en charge médicale spécialisée pour être diagnostiqués et traités.
Problèmes de santé sous-jacents
De nombreux problèmes de santé peuvent se manifester sous la forme de somnolence diurne excessive. C’est le cas de la dépression, du diabète ou la fibromyalgie.
- La dépression, par exemple, provoque souvent une fatigue constante et un manque d’énergie, même après une nuit de sommeil complète. Cette sensation peut être exacerbée par un état émotionnel instable ou d’importantes variations émotionnelles durant la journée.
- Le diabète perturbe le métabolisme et les réserves d’énergie. Il entraîne un déséquilibre dans l’utilisation du glucose, principal carburant de l’organisme. Il peut donc également contribuer à une sensation extrême de somnolence durant la journée.
- La fibromyalgie est une maladie chronique qui se manifeste par des douleurs musculaires et une fatigue persistante. Elle est donc parfois associée à des troubles du sommeil qui exacerbent la somnolence diurne.
Comment diagnostiquer la somnolence diurne ?
Si vous suspectez que vous souffrez de somnolence diurne, il est essentiel de consulter rapidement. Plusieurs professionnels peuvent être sollicités selon la nature de votre trouble : généraliste pour vous orienter, pneumologue en cas de suspicion d’apnées du sommeil ou encore neurologue pour les narcoleptiques. Un psychiatre ou un psychologue peut également être nécessaire si la somnolence est liée à des troubles de l’humeur ou du stress.
Utilisation de l’échelle d’Epworth pour évaluer la sévérité
L’échelle de somnolence d’Epworth est un outil fréquemment utilisé pour mesurer le degré de somnolence excessive diurne.
C’est un simple questionnaire dans lequel le patient évalue la probabilité de s’endormir dans diverses situations de vie quotidienne. Les scores obtenus permettent de déterminer la sévérité de la somnolence pour orienter les investigations ultérieures.
Polysomnographie et identification des troubles du sommeil
Pour un diagnostic plus approfondi, une polysomnographie est nécessaire. Cet examen, généralement effectué dans un laboratoire du sommeil, enregistre plusieurs paramètres physiologiques pendant que vous dormez, dont notamment :
- Respiration ;
- Mouvements oculaires ;
- Activité cérébrale ;
- Rythme cardiaque.
La polysomnographie est particulièrement utile pour diagnostiquer des troubles du sommeil comme les apnées ou la narcolepsie.
Cependant, d’autres alternatives plus légères existent également. Certains médecins proposent aujourd’hui des dispositifs portables, comme des montres ou des bracelets connectés et bardés de capteurs.
Ces appareils, portés jour et nuit, analysent des données telles que :
- Durée du sommeil ;
- Phases du cycle ;
- Variabilité de la fréquence cardiaque ;
- Saturation en oxygène.
Ils ne remplacent pas la polysomnographie concernant les diagnostics complexes, mais ils ont l’avantage d’offrir une première évaluation facilement accessible.
Comment vivre au mieux pour limiter la somnolence diurne ?
Si vous êtes touché par la somnolence excessive, tâchez de rester positif. La somnolence diurne peut être atténuée en adoptant des habitudes de vie saines et en apportant quelques ajustements à votre routine quotidienne. Cela participera en plus à améliorer votre santé globale.
Mode de vie et habitudes de sommeil
Pour prévenir et limiter votre somnolence en journée, quelques nouvelles habitudes s’imposent. Elles peuvent paraître contraignantes au départ, mais vous constaterez très rapidement les nombreux effets positifs sur votre bien-être :
- Fixez-vous une heure de coucher et de lever régulières, même pendant les week-ends. Cela permet à votre corps de synchroniser son horloge interne et améliore la qualité du sommeil nocturne ;
- Bannissez les écrans avant de dormir, privilégiez les activités relaxantes comme la lecture ou la méditation ;
- Familiarisez-vous avec différentes techniques de relaxation pour apprendre à gérer votre stress. Le yoga, la respiration profonde ou la méditation aident à calmer l’esprit ;
- Mangez équilibré, les répercussions de l’alimentation sur le sommeil et la santé globale sont cruciales ;
- Évitez les substances stimulantes en fin de journée comme le café, l’alcool, la nicotine, etc. Elles perturbent l’endormissement et la qualité du sommeil.
Thérapie cognitivo-comportementale
La thérapie cognitivo-comportementale ou TCC est une approche efficace pour traiter de nombreux troubles anxieux, troubles de l’humeur, schizophrénie, etc.
Dans le cadre d’un trouble du sommeil, elle consiste généralement à reconnaître les pensées et comportements négatifs et à les modifier afin qu’ils ne nuisent pas à votre sommeil.
Elle fait également appel à différentes techniques de relaxation, de contrôle des stimuli, et s’attache à réviser les croyances erronées sur le sommeil.
Médicaments
Vous savez que la somnolence diurne est parfois associée à des conditions médicales sous-jacentes telles que la dépression, l’anxiété ou les troubles du sommeil.
Dans ces situations, des médicaments spécifiques sont souvent prescrits pour traiter la cause première, ce qui aide à réduire les symptômes de somnolence.
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En résumé,
Que faut-il retenir ?
Qu’est-ce que la somnolence diurne ?
La somnolence diurne est un besoin excessif de s’endormir pendant la journée, en dépit d’une nuit de sommeil suffisante. Elle peut affecter la productivité et la qualité de vie quotidienne.
Quels sont les symptômes de la somnolence excessive ?
Les symptômes sont les suivants : somnolence persistante, difficultés de concentration, endormissements involontaires et forte irritabilité.
Peut-on traiter la somnolence diurne excessive ?
Oui, même si cela dépend de la cause et du degré de somnolence. Mais en se prenant en charge, il est possible de réduire cette somnolence persistante, voire de l’éliminer. Cela peut passer par un traitement médical ou de simples ajustements des habitudes de vie.
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