Egalement appelée TCC, cette pratique permet d’agir sur un comportement, un trouble, qui se révèle gênant dans la vie quotidienne.
– Publié le 15 avril 2015 dans Expériences & sommeil –
Les premières thérapies comportementales s’expérimentent à partir de 1924. Leur principe : exposer les patients aux situations qui perturbent leur quotidien.
A travers le dialogue, le thérapeute explore les racines du blocage. Il détermine ensuite les exercices les plus efficaces. Selon les cas, le patient affronte ses craintes via des jeux de rôles, des discussions, des séances de relaxation… Il apprend ainsi à gérer les difficultés et à modifier son comportement.
Généralement, une dizaine de séances de 45 minutes environ suffisent à agir sur les mauvaises habitudes.
La thérapie comportementale peut aider à résoudre les troubles du sommeil. Comment ? En se concentrant sur : les activités avant le coucher, le temps passé au lit, le délai d’endormissement, la durée et la fréquence des réveils, les paramètres extérieurs comme le stress…
Grâce au « journal de bord » du patient, le thérapeute étudie les courbes du repos et évalue la progression du sujet. Au fur et à mesure, il met en place de nouvelles « règles de bien-être » : heures de coucher et de lever fixes, moments de détente à intégrer, activités « passe-temps » à réaliser de nuit… par exemple.
Les études montrent que les réveils nocturnes sont réduits de moitié après une TCC. Plus de 70 % des personnes renouent avec un sommeil réparateur. Elles mettent également moins de temps à s’endormir. Avec un bénéfice pour la santé, puisque cette méthode évite la prise de médication.
Une fois la thérapie terminée, il est conseillé de suivre quelques règles simples pour maintenirun repos efficace :
En résumé, maintenir une bonne hygiène de vie.