Sport, science & performance
Au saut du lit : confidences d’un jour de repos
Solene
11 juillet 2022
Après avoir parcouru près de 1 500 km depuis le départ du 1er Juillet à Copenhague, l'heure est au repos pour notre équipe B&B HÔTELS - KTM, nos Men In Glaz. C'est également l'occasion de soigner les petits bobos récoltés sur le parcours. La première semaine de course est souvent marquée par des chutes… Un moment de relaxation idéal afin de questionner Franck Bonnamour, Pierre Rolland et Sébastian Schönberger sur leurs stratégies de récupération et en quoi le sommeil est si important pour eux…
1.Après plusieurs années professionnelles, est-ce que vous savez ce qui vous convient en termes de rythme de sommeil par nuit ? Combien d’heures par nuit tout au long d’une course ?
Franck Bonnamour
Il me faut entre 8 et 9h de sommeil par nuit. Je suis un lève-tôt ! Parfois, je me force quand même à lutter pour ne pas avoir à me lever à 6h du matin. Après, la matinée semble un peu longue… Moi j’ai de la chance, je m’endors assez facilement, je n’ai jamais eu de problème pour m’endormir. Après une étape, c’est assez facile pour moi le soir ; je me mets au lit et après 5 à 10 minutes, je sais que je dors. Même si c’est vrai que l’on finit bien fatigué après une étape et des fois « sur les nerfs ».
Pierre Rolland
Difficile de répondre ! En moyenne, c’est entre 8 h et 9 heures de sommeil. Je sais qu’avant minuit, les heures comptent double et après on se réveille lorsque l’on n’a plus envie de dormir. Ça, c’est le schéma idéal, on va dire. Après, nos nuits sont structurées par rapport à nos heures de départ d’entraînement, de compétition. Une des choses les plus importantes, c’est quand même d’optimiser les heures avant minuit.
Sébastian Schönberger
À peu près 10 heures par nuit. Je dors aussi après un entrainement ou une course, pour déclencher le processus de récupération. C’est très important pour moi parce que nous brûlons beaucoup de calories pendant la course ; mon corps ressent le besoin de se reposer après un si long effort. Je suis plutôt donc un bon dormeur !
2.En quoi est-ce que la matière BULTEX nano vous permet d’obtenir un sommeil plus récupérateur en tant que champions cyclistes ?
Franck Bonnamour
J’ai chez moi un matelas à mémoire de forme. Pour moi c’est le contrat de base en fait. C’est assez confortable et j’apprécie la fermeté du matelas.
Sur une course, pendant 3 semaines, c’est aussi appréciable d’avoir le même matelas tous les jours. Quand on est cycliste professionnel, le matelas est notre meilleur ami, on y passe beaucoup de temps. On se repose, on reçoit des soins, on utilise la pressothérapie (la pressothérapie est une technique paramédicale par pression qui active la circulation sanguine et lymphatique).
On passe beaucoup de temps dans la chambre d’hôtel, on est souvent sur notre lit. La récupération, c’est quelque chose qui est très important pour nous. Cela joue énormément sur la qualité de notre course de bien récupérer entre chaque étape. Cela représente une grande partie de notre récup’..
Pierre Rolland
Les matelas sont dotés de la technologie Bultex nano et les oreillers Bultex adaptés à ma position de sommeil ce qui m’apportent un gros plus dans ma récupération pendant la course. On se sent bien, on sait que le matelas nano Bultex prendra instantanément la forme de notre corps. Lorsque l’on se blesse, le fait que le matelas épouse les plaies en douceur et nos bobos, cela nous soulage aussi.
Cela nous préserve aussi des allergies. Sur cette course mythique, on ne peut pas négliger le moindre détail, la tête sur son oreiller, le corps sur son matelas. Cela n’a pas de prix !
Sébastien Schönberger
Nous sommes nombreux à nous plaindre de douleurs cervicales lors de nos courses. L’oreiller Bultex me permet de limiter ces douleurs et d’éviter les torticolis. C’est très important. J’ai toujours avec moi mon propre oreiller quand je suis en déplacement pour éviter les douleurs au cou.
C’est sinon bien sûr très appréciable d’avoir nos propres nos matelas. Là, on retrouve notre matelas et notre oreiller chaque soir, c’est presque comme à la maison en fait !
3.Quelles sont les conséquences d’un manque de sommeil sur votre course du lendemain ? Des anecdotes à nous faire partager ?
Franck Bonnamour
Je me souviens, j’avais eu une galère de sommeil l’année dernière.
C’était la veille de l’arrivée sur les Champs-Elysées. Parce qu’il y avait toutes les émotions qui émergeaient et puis un peu la pression de savoir comment aborder le podium. Par conséquent, c’est peut-être là où j’ai le moins dormi… mais j’ai récupéré après dans le bus pour aller aux Champs, donc cela s’est bien passé finalement, j’ai pu faire une sieste !
Pierre Roland
Le lendemain, si on passe une seule mauvaise nuit, ça va aller. Mais si on en passe deux ou trois jours sans bien dormir, ça devient compliqué… L’ancien sélectionneur de l’équipe de France Bernard Bourreau m’a dit un jour que celui qui gagne 1 h de sommeil tous les jours sur une course longue, il a gagné au final une nuit de repos par rapport aux autres. La récupération de nuit, c’est primordial pour créer la performance !
4.Pratiquez-vous le micro-sommeil ? Quels sont les effets bienfaiteurs de la sieste pour vous lors d’une course ?
Franck Bonnamour
Moi je suis un pro-sieste, j’en fais quasiment une tous les jours. Quasiment jamais plus de 30 minutes. Même 15 minutes, c’est toujours récupérateur. La micro-sieste, cela fait partie pour moi du métier du coureur cycliste. On récupère, on profite du moment de massage musculaire, avec les soins d’ostéopathie. Je ne pourrai pas faire de course sans sieste et j’en ressens vraiment le besoin !
Pierre Roland
Dès que l’on peut, on optimise un petit 20 minutes, une micro-sieste. Même si je suis plus team grosse sieste quand je suis à la maison. C’est important de savoir fermer les yeux, poser les téléphones et déconnecter.
Sébastian Schönberger
Bien sûr je pratique la sieste mais j’exerce aussi quelques mouvements de la méthode Pilates, cela m’aide à rester zen et à bien dormir. Cela se sent surtout si on pratique régulièrement. À la fin, on voit la différence !
Le point de vue du Doc’
©Franz Renan
« En tant que médecin coach des Men In Glaz, c’est quelque chose de très important le sommeil par rapport à la récupération. La qualité du sommeil passe énormément par plein de paramètres que cela soit la literie, le matelas et aussi l’oreiller. Ce sont des éléments qui sont essentiels pour créer l’endormissement. On sait que sur une grande course, avec les problèmes de stress, la fatigue, l’adrénaline de la course, les athlètes peuvent avoir des troubles du sommeil. Un ou deux jours, cela peut passer. Mais au-delà, c’est compliqué. Au bout de 3 semaines, la petite dette de sommeil accumulée peut avoir des effets notables sur la performance. Le fait d’avoir un partenaire comme Bultex qui nous suit tout au long de la course, avec une literie personnalisée et surtout constante, c’est précieux ! »
DR SAMUEL MARAFFI
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